ETIENNE PFENDER, violoniste,  poète

Etienne Pfender est lauréat et diplômé de Concours Internationaux (Micchelangelo Abbado, Rodolfo Lipizer, Paganini, Vaclav Huml, Festival international de jeunes solistes de Bordeaux), prix du Ministre de la Culture, médaille d'honneur de la ville de Bordeaux. Ses rencontres avec des personnalités aussi riches et  variées  que Nathan Milstein, Gabriel Bouillon, Patrice Fontanarosa, Michèle Auclair, Marie-Louise Girod-Parrot, Jean Hubeau, Maurice Crut, ... ont été déterminantes et fructueuses.
Ses activités diverses l'amènent à se produire en soliste ou en formation de musique de chambre au Théâtre du Châtelet à Paris, au festival Déodat de Séverac et au musée des Augustins à Toulouse, aux festivals de la Vézère, de Musique en Ré et du Château de Braux-Ste-Cohière, à des émissions de radio. 
Grâce à  son  expérience de membre de l'Orchestre de Paris où il a exercé l'essentiel de sa carrière, il a fait  partager sa passion de la vie orchestrale par l'encadrement de jeunes musiciens d'orchestre, ( Collegium Musicum d'Aquitaine, Orchestre des Jeunes en l'Ile-de-France, Orchestre Régional des Jeunes de Haute-Normandie, Orchestrades de Brive…) ou par la présentation de Concerts-Jeunes de l’Orchestre de Paris.
Soucieux d'une sensibilisation régulière du public concernant les questions relatives aux respects des Droits de l'Homme, il a joué et a été à l’initiative de concerts donnés au profit d'associations telles que Amnesty International, France Libertés, La Ligue des Droits de l’Homme, Primo Levi, l'Appel (aide aux enfants victimes des conflits dans le monde), Les Rameaux Verts (aide internationale à l'enfance en détresse), l'Acat, la Cimade, Terre des Hommes,  la Fondation John Bost...  au cours desquels ont pu se produire des artistes comme le Quatuor Ludwig, le Quatuor Ysaye, Newtone Experience, Sweetness, le Sextuor Brahms, Michel Bénet, Jean Mouillère, Michèle Boegner, Eiichi Chijiiwa, Claude Helffer...
Notamment, à l’occasion de son cent-cinquantenaire en 1998, la Fondation John Bost s’est vu dédier un concert par l’Orchestre de Paris, au cours duquel a été jouée la deuxième symphonie dite "Résurrection" de Gustav Mahler.
Son concert-lecture "Eloge du don" est donné notamment à la Fondation John Bost, dans les temples de Nancy, Grasse, Nice, Toulon, Strasbourg, Bois-Colombes, au temple du Saint-Esprit et à l'Oratoire du Louvre de Paris, à l'Ambassade de Suisse à Paris...
Ses enregistrements (certains au profit de l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) permettent d'écouter des sonates ou des pièces de Beethoven, Mozart, Grieg, Brahms, Tchaïkovski, Stravinsky, de Falla, Bloch, Prokofiev, Honegger, Saint-Saëns, Schumann...

"Chaque note d'Etienne Pfender est porteuse de sens : même dans le répertoire le plus violonistique, Trille du diable ou Danse macabre de Saint-Saëns, la virtuosité n'est jamais gratuite ; dans Schumann ou Fauré, la fluidité de l'archet et la densité du vibrato délivrent les plus touchants messages de réconfort ou d'apaisement."  François CLAIRANT, Sud-Ouest.

"Les interventions musicales d'une très haute tenue artistique contribuent à l'émotion par des pages de virtuosité éblouissante mais aussi méditatives et d'une haute densité spirituelle." Edith WEBER.

"Etienne Pfender s'imposa d'emblée par sa musicalité exceptionnelle, sa technique éblouissante, sa virtuosité, sa sensibilité, son style remarquable dans la redoutable Partita en Mi majeur de Bach, avec tant de traquenards réservés par le jeu polyphonique qu'il maîtrise parfaitement. Il mit l'accent sur les caractères spécifiques des diverses danses. La sonate N° 2 d'E. Ysaye fait appel à toutes les possibilités de l'instrument : seul un virtuose de grande classe peut venir à bout de ces mouvements Obession, Malinconia, Danse des ombres, Les Furies, avec allusions à la Partita N° 3 de Bach et au thème bien connu du Dies Irae." Edith WEBER.

"Votre interprétation de ma sonate était superbe..." Michel MERLET, compositeur, Grand Prix de Rome.

Pour son travail d'écriture, il est publié aux éditions Jas sauvages ("70 haïku bibliques" puis "170 haïku bibliques"), ainsi que chez Olivetan ("Fêter le dire", ouvrage collectif). En auto-édition : "Les sympho[chro]niques", "Eloge du don", "La lune, promettez-moi" (recueil de haïku).

"L’auteur crée un monde bien personnel : ironie et élégance française, mais aussi de l’humour à la manière des haïkaï, pourvu de raffinement intellectuel et du goût japonais de la nature."
Kôji KAWAMOTO Professeur de littérature comparée. Professeur émérite de l’Université de Tokyo.

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