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La beauté délivre de la grande souffrance du désir.
Platon
Les grandes scènes bibliques : création, déluge, exode, les dix commandements... occupent souvent notre imaginaire au travers de représentations grandioses à la Cecil B. DeMille ou de poèmes épiques comme La fin de Satan de Victor Hugo.
Les revisiter grâce au haïku, poème minimaliste issu du classicisme japonais ? Une gageure à découvrir...
Aux éditions Jas Sauvages
du vide et le rien
bousculé jusqu'à jamais
première clarté
Si vous jouez du violon comme vous faites de la poésie ce doit être magique de vous entendre !
Arietta
Impressions brèves, libres et spontanées de musiques symphoniques jouées autour du monde : Berlioz, Mahler, Beethoven, Brahms, Strauss, Bruckner, Schubert, en Chine, Japon, Suisse, Russie, et bien sûr, Paris...
Dessins de Jean-Marc Poligné
9ème symphonie de Bruckner
Etienne, Quel beau texte poétique et juste tu nous as donné. Je le lis loin dans le temps et loin dans l’espace. J’ai toujours pensé moi aussi qu’on entrait dans une Symphonie de Bruckner comme on entre dans une cathédrale, avec l’éternité devant soi et la rupture du temps.
Merci et bon souvenir des temps anciens.
Michel DEBOST
Ancien flûte solo de l'Orchestre de Paris
Brahms
Bravo Etienne , notre violoniste-philosophe-penseur-écrivain … !
Merci pour ce magnifique texte qui m’assure que nous évoluerons bien dans le même “espace-temps” la semaine prochaine, comme toutes les autres d’ailleurs !
Fabien B.
Schubert
Merci d’avoir trouvé ces belles paroles pour parler de Schubert, l’ami intime, l’espace de réconciliation et de réconfort. Il y a chez Schubert cette acceptation sans condition de toutes les limitations de l’être humain et son chant pour nous tendre la main et accéder au sublime.
Angela H.
Grand merci à vous qui nous encensez de poésie. C’est un régal de vous lire !
Pascale
Vos images poétiques dessinent si bien les 5 sens qui sont à la fête !
Isabelle E.
L'Homme est un être de relations. Il vit au sein de l'humanité, évolue parmi ses semblables et chemine avec ses frères. Ses échanges sont innombrables et de toutes natures (ludiques, commerciaux, politiques...), parfois spectaculaires, souvent discrets.
Parmi ces relations se distingue le don qui n'attend rien en retour : il est gratuit, désintéressé, généreux, et l'homme qui le porte « est un bienfaiteur qui ne se vante pas, mais se prépare à rendre un autre service, comme la vigne qui va encore donner du raisin, quand ce sera la saison » (Marc Aurèle).
A travers ces poèmes accompagnés de photos évocatrices, ce livre nous emmène dans l'exploration de ce geste et dans la découverte de son espace. Il nous invite à jeter un regard original sur l'acte de donner qui se saisit des simples fils de nos existences pour en tisser l'étoffe de la fraternité.
Textes : Etienne PFENDER
Photos : Momoko KATO
Préface : Laurent SCHLUMBERGER
... là où le temps
n'est pas longévité
mais hospitalité...
"L’auteur crée un monde bien personnel : ironie et élégance française, mais aussi de l’humour à la manière des haïkaï, pourvu de raffinement intellectuel et du goût japonais de la nature."
Kôji KAWAMOTO
Professeur de littérature comparée. Professeur émérite de l’Université de Tokyo.
Qu'attendre
pour enfin décrocher la lune ?
Elle nous observe
depuis la nuit des temps,
nous lui répondons
de nos yeux médusés.
Discrète, langoureuse, nuancée,
proche ou lointaine,
vigilante et rassurante.
Qu'y a-t-il de plus approprié
que le haïku pour exprimer
en douceur ce qu'elle est,
décrire cet envoûtement feutré
qu 'elle exerce sur nous ?
Des plaisirs d'été
au terme d'un voyage d'hiver,
une promenade entre ciel et terre...
au milieu des songes
comme eux je voudrais aller
oiseaux migrateurs
éclipse de lune
accoudée au jour de Pâques
messe basse sans curé
Il ouvre en tout cas à des lectures multiples,
s'attachant soit à la découverte d'une voix spécifique,
soit à la recherche d'échos entre les auteurs ou les textes,
soit au motif global d'une célébration poétique de la foi.
Dans tous les cas, il s'agira, avec émotion, de « fêter le dire ».
Aux éditions Olivetan
Telle pourrait être la poésie de la foi,
comme un haïku humoristique,
avec un brin d'impertinence,
mais toute la profondeur interrogeant le mystère.
Sept poètes ont réuni en un seul recueil
des textes, tantôt claironnant de joie,
tantôt fragiles ou inquiets.
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